Je m’appelle Tiffanie, je suis directrice commerciale chez Big Mountain et le bras droit de Jack qui est le fondateur de la brasserie.

La naissance de Big Mountain

Le projet Big Mountain est né grâce à Jack qui est allé aux États-Unis, il a vu ce qu’il se passait là-bas au niveau de la « craft », de la bière artisanale. Il s’est dit qu’à Chamonix il y avait le lien outdoor mais pas la bonne bière. Avec un ami à lui, Matt, ils ont commencé à travailler sur le projet de la brasserie et petit à petit, ils ont trouvé une recette qui est d’ailleurs toujours la même, notre IPA. Aujourd’hui, on a une bonne équipe et aussi deux sites : la brasserie à Cluses et un bar à Chamonix. On est à peu près entre 15 et 16, ça fluctue un peu avec le staff saisonnier.

©Big Mountain Brewing

Un projet grandissant

Ce qui me passionne c’est le projet parce qu’on est parti de pas grand chose avec Jack pour arriver où on en est, c’est une belle aventure. On rencontre plein de gens qui ont envie d’y contribuer et dans le projet en lui-même, c’est de pouvoir proposer de la bonne bière locale, de pouvoir intéresser les restaurateurs ou les clients finaux, de pouvoir les interpeller sur ce qu’on propose. On a quasiment 10 bières différentes qu’on brasse tout au long de l’année. En plus de ça, on brasse une nouvelle bière par mois donc on a toute une gamme d’éphémères, on a un choix très varié dans ce qu’on fait. On a beaucoup de restaurateurs, de bars, qui ont nos bières comme nos amis du Bivouac Malté. On est aussi à l’Atelier B à Cluses, on peut nous retrouver en caviste, en supermarché mais si vous voulez tout retrouver en même temps, il faut venir au bar qui s’appelle le Big Mountain Bar à Chamonix.

©Chloé Mabille

La production de bières

La brasserie, ça commence par l’ingrédient de base, le malt. La première étape, c’est de concasser le malt, de broyer les graines, ça descend ensuite dans la cuve d’empatage, et après ça on part sur de la filtration, la fermentation qui prend entre 3 et 4 semaines. Selon les recettes, on rajoute parfois des choses dedans comme dans la tropicale, on ajoute des purées de fruits. Ensuite, on va faire packager notre bière en bouteilles, en fûts suivant les formats.

©Chloé Mabille

Installation à Cluses

On a cherché des locaux pendant un bon moment. Ici, c’est grand et haut, et c’est quelque chose d’assez dur à trouver. Dans le milieu de la brasserie, on a la contrainte des cuves qui sont hautes donc on a besoin d’une certaine hauteur et ici, c’était le bâtiment idéal. C’est grand, peut-être même un peu trop grand mais c’est cool parce qu’on va pouvoir grossir comme on veut.