28 mars 2024
Installée depuis 9 ans au Mont-Saxonnex, Marie Ancelin a ouvert depuis quelques mois la toute nouvelle boutique du village « Troc ton froc »
Je m’appelle Marie, j’ai bientôt 41 ans et j’ai ouvert la boutique « Troc ton Froc » le 11 octobre 2023
Le début de l’aventure
J’ai commencé en grande distribution. On a changé de vie, on est originaires de la région parisienne avec mon mari et il y a 9 ans, nous avons déménagé à la montagne. Ça commençait à me trotter dans la tête, je n’étais pas alignée professionnellement avec mes valeurs personnelles. J’ai donc décidé d’ouvrir cette petite boutique.
Un concept original
Les clientes m’apportent des vêtements. En échange, je donne un bon d’achat qui n’est valable que dans la boutique. L’idée, c’était d’apparenter ça le plus possible à du troc, les personnes récupèrent un bon d’achat et repartent avec d’autres vêtements, le but étant de vider un peu les placards, et de faire tourner parce que je crois qu’on a produit assez de vêtements pour les 10 prochaines années. J’ai fait un petit peu le tour de ce qui existait déjà dans la région, et je suis tombée sur une dame adorable, Marine, dont le concept m’a vraiment plu et le concept de Troc ton froc s’apparente au sien. Ce qui me plaît le plus, c’est de recevoir des vêtements, de dénicher des petites pépites. J’adore quand on m’apporte des vêtements un peu anciens, qu’on ne trouve plus aujourd’hui dans le commerce et qui ont des tissus avec souvent des fibres naturelles, de la laine, du coton, qui sont moins courantes maintenant et surtout de meilleure qualité. Ce que j’aime par-dessus tout, c’est le lien avec les gens. On est dans un petit village qu’il faut faire vivre, l’idée était d’ouvrir une petite boutique au Mont-Saxonnex pour contribuer humblement à la vie du village et d’avoir un endroit où on peut créer du lien. J’offre souvent le café, la tisane, on discute et je rencontre mes clientes, je les connais et c’est ça qui est le plus agréable.
Un nouveau départ au Mont-Saxonnex
On a racheté une ancienne usine de décolletage dans laquelle on a commencé par louer des ateliers à des artisans créateurs. On avait envie d’en faire un lieu de rencontre, de lien, de partage d’expérience et de savoir, puis je me suis dit qu’il fallait faire la boutique ici. On avait le local et ça allait bien avec l’idée de ce qu’on a envie de développer dans cette ancienne usine.
